Partie 3 : Des tableaux chargés de symbole
Cette partie comprend :
- L'influence des représentants religieux
- Tableaux et représentations religieuses
Cette partie comprend :
- L'influence des représentants religieux
- Tableaux et représentations religieuses
Cette partie comprend :
-Qu'est ce qu'un mangeur : confrontations culturelles
-Le respect de la religion de par comment nous mangeons : - régime amaigrissant
- fastfood
- OGM
- cantine
Cette partie comprend :
- Les différentes religions et leurs rites associés
- La symbolique des aliments dans les différentes religions
- La symbolique et la représentation des aliments dans la publicité.
WIKIPEDIA Religion et Alimentation [en ligne]. Disponible sur : http://fr.wikipedia.org/wiki/Religion_et_alimentation (consulté dernièrement le 27.04.2010).
Le mangeur avec AFSR et l'OCHA le 6 et 7 février 2006,Paris, "a croire et à manger : Religion et alimentation"[en ligne]. Disponible sur : http://www.lemangeur-ocha.com/fileadmin/images/sciences_humaines/AFSR_Alimentation_et_Religion_Goody.pdf (consulté dernièrement le 27,04,2010)
Amades.revues « à croire et à manger : Religion et alimentation » [en ligne]( avec l'OCHA, l'AFSR et le CNRS et l’EPHE) 6 et 7 février 2006. Disponible sur : http://amades.revues.org/index401.html (consulté dernièrement le 27,04,2010)
WIKIPEDIA Alimentation [en ligne ]. Diponible sur : http://fr.wikipedia.org/wiki/Alimentation#Approche_culturelle (consulté dernièrement le 27,04,2010)
Divinécologie Alimentation : alimentation physique [en ligne] Disponible sur : http://divinecologie.e-monsite.com/rubrique,alimentation,186212.html( consulté dernièrement le 27,04,2010).
Homme et faits Alimentation, culture et religion par Awad Fouti en 2001[en ligne].Disponible sur : http://www.hommes-et-faits.com/carnet/af_alimen.html (consulté dernièrement le 27,04,2010).
oldcook alimentation religion : héritage culturelpar maitre Chiquart en 2005[en ligne].Disponible sur : http://www.oldcook.com/alimentation_religion.htm (consulté dernièrement le 27,04,2010).
lamed La nature spirituelle de l'alimentation par Yaakov Chmouel LEVINSON.
[en ligne].Disponible sur : http://www.lamed.fr/index.php?id=1&art=1030 (consulté dernièrement le 27,04,2010). CULTURE L'alimentation et le sacré : identité religieuse et cohésion sociale par Pierre LECLERCQ le 10/2009 [en ligne ]. Disponible sur :http://culture.ulg.ac.be/jcms/prod_94530/l-alimentation-et-le-sacre-identite-religieuse-et-cohesion-sociale?part=4 (consulté dernièrement le 27,04,2010). Vedic sanga Végétarisme et végétation :tu ne tueras point 07/09/2009[en ligne] Disponible sur : http://vedicsanga.agence-presse.net/2009/10/07/vegetarisme-et-religions-tu-ne-tueras-point/ (consulté dernièrement le 27,04,2010). Le parisien Le halal s'invite à la télé 26/08/2009 [en ligne].Disponible sur : http://www.leparisien.fr/societe/le-halal-s-invite-a-la-tele-26-08-2009-616557.php (consulté der nièrement le 27,04,2010). Libération La religion à la cantine et à la chaine par Stéphanie BINET le 26/01/2010 [en ligne]. Disponible sur : http://www.liberation.fr/economie/0101615688-la-religion-a-la-cantine-et-a-la-chaine (consulté dernièrement le 27,04,2010). Le point Fast food :la polémique enfle avec un e plainte de Roubaix contre Quick 18/02/2010 [en ligne] Dis sur : http://www.lepoint.fr/actualites-societe/2010-02-18/fast-food-halal-la-polemique-enfle-avec-une-plainte-de-roubaix/920/0/425430 (consulté dernièrement le 27,04,2010). Le parisien Roubaix retire sa plainte contre les Quick halal 26/02/2010[en ligne] Disponible sur : http://www.leparisien.fr/societe/roubaix-retire-sa-plainte-contre-les-quick-halal-26-02-2010-829771.php (consulté dernièrement le 27,04,2010). Terre et ciel Halal et fast food par Jean Bisson le 19/02/2010[en ligne]Disponible sur : http://terreetciel.over-blog.com/article-halal-et-fast-food-45221698.html (consulté dernièrement le 27,04,2010). Nice matin un fats food 100% halal 22/10/2009[en ligne]Disponible sur : http://www.nicematin.com/article/cote-dazur/nice-un-fast-food-100-halal-a-nice (consulté dernièrement le 27,04,2010). Rue 89 Le menu à la cantine nouveau casse tête pour les écoles par Chloé Le prince le 08/01/2010[en ligne]Disponible sur : http://www.rue89.com/2010/01/08/religions-le-menu-a-la-cantine-nouveau-casse-tete-des-ecoles-132882 (consulté dernièrement le 27,04,2010). Forum supertoinette Le jeûne absolu 17/06/2003[en ligne]Disponible sur : http://www.forums.supertoinette.com/recettes_2345.regime_le_jeune_absolu.html (consulté dernièrement le 27,04,2010). Emirates Menus religieux[en ligne]Disponible sur :http://www.emirates.com/tn/french/plan_book/essential_information/dietary_requirements.aspx (consulyé dernièrement le 27,04,2010). Mémoire online Les OGM face la question de la sécurité alimentaire, controverse et dilemme par Université Cocody Abidjan en partenariat avec le Centre de Recherche et d'Action pour la Paix - DESS droits de l'homme,le 05/01/2008 [en ligne] Disponible sur : http://www.memoireonline.com/05/09/2048/m_les-OGM-face--la-question-de-la-securite-alimentaire-controverse-et-dilemme16.html (consulté dernièrement le 27.04.2010). ac-Clermont Les us et coutumes de table [en ligne]Disponible sur : http://www3.ac-clermont.fr/pedago/lettres histoire/pourenseignerlesnouveauxprogrammes/j2%20formations/repas%20et%20peinture.pdf (consulté dernièrement le 27,04,2010). |
Eglise un piège La cène de Lachapelle David et celle de Bétina Rheims le 03/05/2009 [en ligne]Disponible sur :
http://eglise1piege.unblog.fr/2009/05/03/la-cene-de-lachapelle-david-et-celle-de-bettina-rheims/ (consulté dernièrement le 27,04,2010). |
La maison des journalistes La cène de Bétina Rheims par Diane Saint-Réquier [en ligne] Disponible sur :http://www.maisondesjournalistes.org/actu_tradition_satirique.php
Café géo Croquer la pomme ou la table des peintres par Jean Marc PINET en 2004 [en ligne] Disponible sur :http://www.cafe-geo.net/article.php3?id_article=388 (consulté dernièrement le 27,04,2010).
.Ce blog sur le thème de la religion et de l'alimentation a été créé pour mettre en lien les relations entre les mythes notre alimentation et les aliments.
Nous verrons au cours de la lecture des articles que la religion est très présente dans notre vie de tout les jours sans même parfois nous en rendre compte.
Quand on parle de religion et alimentation, on fait le plus souvent référence aux règles écritent dans les livres religieux. Mais nous pouvons étendre ce thème sur d'autre sujet comme les confrontations culturelles, nos modes d'alimentation mais aussi l'image que l'on a des aliments par les représentants religieux, les peintures d'artistes ou encore la publicité.
C'est ce que j'ai voulu mettre en avant dans l'élaboration de ce blog.
Croquer une pomme, c’est se nourrir, thème du Festival International de Géographie à Saint-Dié en 2004. Mais c’est aussi en faire un croquis, la dessiner pour la manger des yeux. Le double sens, alimentaire et pictural, du vocabulaire de la nourriture est à l’origine de ce texte rédigé après un café géographique sur ce thème au Bar de l’Entracte le 1° Octobre. J’étais autrefois bien nerveux. Croquer la pomme va plus loin dans la polysémie : cette expression usuelle suscite des images mentales, religieuses et érotiques ici, d’autant plus fortes que l’alimentation, comme la sexualité, concerne notre intimité corporelle au plus profond d’elle-même. La première est la condition de la survie de l’individu, la seconde de l’espèce. LA CONDITION HUMAINE La pomme croquée qu’Eve tend à Adam sur le tableau de Cranach l’Ancien (1) porte la marque de ses dents. Croquée sur le vif avant d’être peinte, écorchée vive par les crocs d’Eve, la pomme nous renvoie ici à l’idée d’effraction : le bruit sec du crayon sur le papier et celui des dents qui broient la chair du fruit nous rappellent que dessiner et manger sont pour le peintre et l’affamé une façon de s’approprier l’aliment, végétal ou animal. Une prédation du vivant par le vivant, condition de vie de l’espèce humaine. L’EXALTATION DE LA VIE Picasso peint un pichet et des pommes (2). Après la scène biblique de Cranach, voici le sujet le plus banal : des fruits ordinaires avec leur support (la table) et les récipients rustiques (le pichet et l’assiette) qui accompagnent un repas frugal. La composition pyramidale est simple et austère, la palette de tons sourds est pauvre. Mais, dit le peintre à Françoise Gilot (Vivre avec Picasso, 1965), "l’objet le plus quotidien est un vaisseau, un véhicule de ma pensée, ce que la parabole était pour le Christ". LA VIE ET LA MORT Le panier de fruits du Caravage (3) échappe au quotidien de Picasso par sa mise en scène baroque. La table, dont la tranche seule est visible, est à la hauteur des yeux d’un spectateur de théâtre et non d’un mangeur de fruits ordinaire, qui en verrait le plateau au-dessous de lui. Le cadrage magnifie le panier par l’angle de vue qui l’élève et par la dissymétrie qui fait ressortir le fond doré lumineux. L’objet banal devient un personnage sur scène, un acteur de théâtre. L’OSTENTATION Avec le garde-manger de Snyders (4) apparaît la dimension sociale de la nourriture : le lieu n’a pas l’architecture d’une cuisine mais d’un palais ; les aliments d’origine végétale cèdent la première place à la nourriture d’origine animale, et notamment au gibier (sanglier et cerf) réservé aux riches ; la volaille immangeable est celle qu’on offrait dès le Moyen-Age aux puissants pour célébrer leur pureté et leur bravoure (le cygne) ou leur richesse et leur beauté (le paon, qui n’était pas alors connoté de façon péjorative). La profusion des aliments, l’opulence baroque des couleurs (rouges, blancs, bleus) révèlent l’ostentation sociale de l’aristocratie flamande des propriétaires terriens dans les Pays-Bas espagnols et catholiques au début du XVII° siècle. LE TEMPS QUI PASSE Dans la nature morte du hollandais Pieter Claesz (5), la dimension sociale de la nourriture semble à l’opposé de celle du flamand Snyders : une table ordinaire et un repas frugal. Mais les verres vénitiens à nopes, la coupe et le manche de couteau en argent ouvragé, les épices importées (sans doute des clous de girofle qui s’échappent d’un cornet de papier) et les huîtres locales évoquent la richesse. Et un monochrome habile joue sur les matériaux mats ou brillants, lisses ou rugueux, transparents ou opaques, pour en souligner la simplicité autant que le faste. La bourgeoisie protestante hollandaise est aussi fortunée que l’aristocratie catholique flamande, mais sait faire preuve de raffinement dans le luxe. LA VIE TRANQUILLE DES CHOSES Comme chez Picasso, la table de cuisine de Chardin (6) consacre le quotidien ordinaire : pas de symbolisme religieux, pas de leçon de morale, pas même de dimension sociale (la table pourrait être dans une cuisine riche ou pauvre). Cette nature morte magnifie pour elles-mêmes les choses les plus humbles : des aliments comestibles (œufs, saumon, harengs) et des ustensiles de cuisine (cruche, pichet, chaudron) posés sur une modeste table de pierre incurvée dans une cuisine aux murs nus. LE CORPS NOURRI ET NOURRICIER La laitière de Vermeer (7) a une double dimension nourricière. Elle est d’abord une cuisinière, dans une pièce banale, sans décoration (le peintre l’a supprimée après coup) et modeste (un carreau de la fenêtre est cassé), devant une table chargée de récipients et de nourriture. Des aliments ordinaires, mais signifiants : le lait et le pain, le liquide et le solide, le cru et le cuit. L’acte de cuisiner est au centre du tableau : le lait est versé de la cruche, où il était conservé à l’état brut, dans la terrine où il sera travaillé. Le passage du produit naturel à l’aliment cuisiné, de la nature à la culture, est au cœur de la représentation picturale. LA CHAIR SACRIFIEE ET CONSOMMEE Soutine peint une carcasse de bœuf (8) qui n’a rien de réaliste. Le cadavre récent est suspendu de façon dissymétrique à des supports vrillés, l’écartèlement et la fissure du corps sont exagérés, son éventration étale à outrance les viscères bordés de graisse jaune, le rouge saignant de la chair gagne en bas du tableau sur un fond bleu abstrait violemment strié de noir et de vert. Le choc des couleurs, la souffrance de l’animal, l’effraction de l’intime, l’obscénité de l’exhibition provoquent la répulsion et l’horreur. Au sacrifice biblique qu’évoque Rembrandt, dont le bœuf écorché (9) rappelle le Christ en croix, Soutine substitue celui de l’animal, nécessité ordinaire mais d’autant plus cruelle qu’elle est sans rédemption. LE TABOU DE LA CHAIR HUMAINE Le Saturne de Goya (10) donne à voir un mythe originel : Saturne, fils du ciel (Ouranos) et de la terre (Gaïa), dévore ses enfants pour qu’ils ne le détrônent pas. Un géant émerge des ténèbres comme une masse tellurique et soulève un enfant comme pour l’embrasser, ses poings énormes l’étouffent ou l’écartèlent, sa bouche arrache et broie le bras démesuré d’un corps décapité et sanglant, ses yeux blancs sont exorbités dans une tête échevelée et bestiale. C’est employer là tout le vocabulaire de la terreur la plus archaïque. LE REPAS MYSTIQUE Peinte ici par Pourbus le Jeune (11), la Cène est, pour les chrétiens comme pour beaucoup de peintres, un repas fondateur, le dernier repas le soir qui précède la mort du Christ. L’architecture antique de la salle austère est en grande partie masquée par une tenture noire : à la fois couleur mortuaire et rappel que le Christ ou la Vierge sont traditionnellement représentés au ciel, souvent figuré par un rideau étoilé. Sur la table, la nappe blanche éclatante et ses plis carrés fraîchement dépliés ont la couleur et l’aspect d’un suaire. Les apôtres, sauf Judas qui cache derrière lui le prix de sa trahison dans une bourse, sont bouleversés par les paroles du Christ en sainteté. LE REPAS DU PAUVRE Trois approches sont possibles du repas des paysans de Louis Le Nain (13). Sociale d’abord, par les personnages représentés : pauvres mais pas misérables (sauf un à droite du tableau), ils ont des habits simples mais corrects, des chaussures, une nappe sur la table et même un violon. Les hommes sont assis sur des sièges rustiques dans une position hiérarchisée : au centre et au fond le maître bien habillé, à sa droite et avant le domestique avec des chausses usées aux genoux, à sa gauche et en arrière un personnage dépenaillé et pieds nus. La femme et les enfants sont debout comme souvent à la campagne, à la différence des nobles et des bourgeois. Les couleurs terreuses donnent le ton à cette scène paysanne. LE REPAS DE NOCE Dans la noce paysanne de Bruegel l’Ancien (14), la mariée est en noir, sous une couronne de papier accrochée à la tenture sombre suspendue derrière elle, comme pour parodier la souveraineté de la Vierge devant son rideau d’étoiles. On reconnaît de droite à gauche le propriétaire terrien, le moine, le notaire sur sa chaise, les femmes qui entourent la mariée, le benêt qui se baffre et une foule de figures populaires souvent grotesques par leur visage ou leur accoutrement (chapeaux, accessoires, etc.). Derrière la tablée jouent les musiciens et arrivent les villageois par la porte de la grange, décorée des deux gerbes entrecroisées qui symbolisent la fécondité. Cette société paysanne colorée et bruyante diffère de la précédente, mais elle est au second plan du tableau. LE REPAS LIBERTIN C’est une autre société que celle du déjeuner d’huîtres de François de Troy (15). A la grange succèdent les somptueux petits appartements de Louis XV à Versailles, à la noce populaire un goûter privé après la chasse, à la table rectangulaire à peine recouverte d’un drap une table ronde juponnée d’une vaste nappe, aux paysans diversement accoutrés des seigneurs habillés à la dernière mode. Mais cette société aristocratique, comme la précédente, est en fête et célèbre la nourriture qui est à nouveau au premier plan. LE DEVENIR-COULEUR DE LA POMME CECI N’EST PAS UNE POMME Magritte (19) l’écrit sur un tableau qui est pourtant une représentation du fruit. L’affirmation vaut pour toutes les représentations picturales de la nourriture : elles n’apportent pas à manger. Nourrir les hommes, nourrir le monde est une question de quantité (production agroalimentaire, répartition, échange et distribution des aliments, etc.) et de qualité (savoirs et terroirs paysans, cuisine et pratiques alimentaires, goût et hygiène, etc.) largement débattue à la table des géographes. Jean-Marc PINET Géographe et amateur de peinture
Résumé : Cet article, paru dans café géo , est une sorte de synthèse, montre le lien entre la peinture et la religion ainsi que la représentation de la nourriture. Source : café-géo.net, par Jean-Marc PINET Géographe et amateur de peinture, Animateur des Cafés géographiques à Toulouse,en 2004 Adresse de l'article: http://www.cafe-geo.net/article.php3?id_article=388 |
Marithé et François Girbaud, créateurs de prêt-à-porter masculin et féminin, s’étaient vus, en 2005, interdire une publicité. Celle-ci représentait la cène, le dernier repas du Christ, sauf que Jésus et ses apôtres étaient des femmes, le seul homme de la photographie étant un "homme objet" à moitié nu et vu de dos. Cette image pas très catholique avait choqué Croyance et Libertés, une émanation du haut clergé. Après le jugement prononcé contre eux par le juge Jean-Claude Magendie (le même qui s'occupe de l'affaire Charlie Hebdo), les créateurs avaient finalement obtenu gain de cause auprès de la Cour de cassation.
résumé : Cet article, publié dans "La maison des journalistes, peut être de presse, dénonce l'interdiction de la publicité créer par Bétina Rheims.
Source : la maison des journalistes.org, Par Diane Saint-Réquier.
Adresse de l'article : http://www.maisondesjournalistes.org/actu_tradition_satirique.php
Certes parait il, Lachapelle aurait flirté plus ou moins avec la pornographie. On le dit
Mais on est quand même troublé par une certaine réflexion sur la fin des temps ,une critique de notre société Kitch ,le déluge des temps modernes, la vanité de la vie
Et tout en ayant d’abord, un premier sentiment de refus devant la représentation de la cène Lachapelle cherche le scandale. Il cherche la provocation. Il cherche l’argent
Du reste c’est la mode en ce moment ! Que ce soit des artistes au cours de performances ou que ce soit Arielle Dombasle dans son dernier disque, on se moque de la religiosité
On se moque de « sœur sourire » qui a eu pourtant une vie tragique .On se moque du « missionnaire » On dénigre
**
selon Lachapelle, on peut dans un deuxième temps approuver cette façon de représenter le dernier repas de Jésus au milieu de siens
Jésus célèbre la cène, son dernier repas avec des dealers, des Blacks et des Beurs
Mais oui ! c’est bien cela l’évangile !
Jésus ne s’adresse pas d’abord aux biens nantis
**
Lachapelle représente aussi, au lieu de la femme adultère, une prostituée interpellée par les flics et défendus par Jésus .
Mais oui ! Pourquoi pas !
Lachapelle représente Marie Madeleine en bikini aux pieds de Jésus .
Mais oui ! Pourquoi pas !
C’est cela l’évangile !
Un message pour les rejetés ! Un message pour les exclus !Peu importe les biens pensants !
Peu importe les véritables intentions de l’artiste photographe !
On peut être choqués .Les contemporains de Jésus furent choqués
Betttina Rheims a aussi représenté
la Cène uniquement avec des femmes
Que penser de sa représentation ?
Résumé : Cet article de blog, publié dans le blog église 1 piège , montre une représentation contemporaine dé-symbolisant la cène de Léonard de Vinci.Betttina Rheims a aussi représenté
Source : église 1 piège un blog.fr, publié le 3 mai 2009.
Adresse de l'article :http://eglise1piege.unblog.fr/2009/05/03/la-cene-de-lachapelle-david-et-celle-de-bettina-rheims/
thématique religieuse du banquet
- La Cène de Léonard de Vinci 1495.La cène de Léonard de Vinci a été réalisée entre
1494 et 1498 pour le réfectoire du couvent dominicain de Santa Maria della Grazie à Milan.
- Les noces de Cana de Véronèse 1562.
- La Cène, école de Jean Restou, XVIIème siècle, Notre-Dame-Du-Port.
- - Quels sont les points communs entre ces trois peintures ?
- scènes religieuses, présence du Christ, repas, festins, nourritures, banquet.
- Quelle défnition pouvez-vous proposer du terme banquet ?
- Par défnition, le banquet est ? le symbole même de la vie en commun où l'on cultive les
rapports non seulement entre l'homme et son semblable, mais aussi entre l'homme et la
divinité. ? Pour les Chrétien, ?le banquet sacré, moment capital de la relation de l'homme
avec Dieu, se charge de valeurs spirituelles renvoyant à la Cène où Jésus-Christ a
institué l'Eucharistie. ?
- - Voyez-vous des différences entre les trois peintures ?
- dans les peintures de Léonard de Vinci et Jean Restout, on distingue
Jésus-Christ qui est entouré d'un petit groupe de personnes, la scène peut paraître plus intimes. Dans
le tableau de Véronèse, il y a une foule importante, on a du mal à identifer les personnages.
Léonard a représenté la Cène, le dernier repas de Jésus de Nazareth entouré de ses douze
apôtres, le jeudi saint, veille de sa crucifxion. Il suit là une vieille tradition monastique.
Il s'agit là d'une peinture murale commandée pour le réfectoire d'un monastère.
Disposée frontalement, la table s'étend le long du bord inférieur du tableau de sorte que le
spectateur se trouve directement placé face au Christ et aux apôtres. Le Christ vient de
prononcer des paroles lourdes de conséquences : ?l'un d'entre vous me trahira !?. Les apôtres
rejettent cette accusation et en discutent entre eux. Leur émotion et leur étonnement se répand
comme une vague du centre du tableau vers les bords, d'où elle repart vers le centre.
Placée au centre exact du tableau, la fgure du Christ se singularise en revanche par un équilibre
paisible et un statisme emprunt d'un grande dignité. Au-dessus de la fenêtre centrale, on voit un
arc circulaire qui peut être compris comme une auréole du Christ élevée dans l'architecture.
Toutes les lignes de la salle convergent vers cet élément architectural au-dessus de la tête de de
Jésus, en particulier celle des tapisseries et du plafond à caissons.
Par ailleurs, quand on observe d'un peu plus près la scène, on remarque que le personnage à
gauche du Christ, c'est-à-dire à sa droite, est une femme! Le premier apôtre assis à la droite de
Jésus n'est rien d'autre que Marie Madeleine. On la reconnaît par sa physionomie et aussi
parce qu'elle croise les doigts. Madeleine est souvent représentée ainsi, les doigts entrelacés.
Le tableau de Véronèse :
Il s'agit d'un banquet mais là les participants sont en nombre, la scène laisse à voir une véritable fête. Par ailleurs, le titre de la peinVolé au milieu de l'assemblée.
Les Noces de Cana fait scandale en son temps. Insistant sur la fête que constituent des noces plus que sur la lourde symbolique qu'impose l'illustration de textes issus de l'?vangile, Véronèse semble se complaire dans une ivresse toute vénitienne. Véronèse a choisi de représenter le banquet des noces à la fin duquel Jésus transforme l'eau en vin. Ce premier miracle du Christ marque son entrée dans la vie publique. La toile est très fdèle à l' ?vangile de Jean (I;I-II)). La seule différence vient du fait que le peintre transpose le banquet dans un contexte vénitien qui lui est contemporain.
Prolongement possible quant à la connotation symbolique de la viande de boeuf :
Gérard David, Les noces de Cana, 1500-1503, Paris, Musée du Louvre
Il s'agit d'un banquet de noces, les noces de Cana, banquet au cours duquel s'est produit le miracle
opéré par Jésus- Christ, soit la transformation de l'eau en vin.
La viande de boeuf, une viande sacrée : La viande de boeuf joue un rôle centrale dans l'alimentation comme dans les rites propitiatoires ou expiatoires. D'ailleurs, les rituels antiques d'invocation des divinités comportent l'offrande de viande. Le Christianisme veut que la viande symbolise le corps du Christ en tant que victime sacrifcielle. Mais elle peut prendre une part négative quand elle représente la part matérielle de l'être humain avec sa coupable inclination au vice et au péché.
Au Moyen Age, l'abattage des bêtes n'est pas une pratique religieuse mais découper la viande reste un acte public avec une dimension symbolique, l'activité même du cuisinier a une dimension sacrée.
Si la viande est exclue de la nourriture des moines, elle devient la plat de résistance de la table des riches et se veut un élément emblématique de leur statut social.
A la Renaissance, la viande occupe une place centrale dans les tableaux représentants des banquets. Elle devient l'objet de l'art spectaculaire de l'écuyer tranchant, chargé de découper la viande devant tous et de la distribuer.
Les restrictions quant à la consommation de viande sont liées au Carême, il est interdit de
consommer de la viande pendant cette période.
Quand la nourriture est pêché
Gerrit Van Honthorst, La Joyeuse Bande, 1622, Munich, Alte Pinakothek
Remarque quant aux symboliques de ces aliments :
La pomme est originaire du Moyen-Orient et elle est connue dans l'Egypte ancienne.
Les pommes sont considérées comme de féminité, de beauté et de prospérité. Elles sont
présentes dans de nombreux épisodes mythologiques.
Le poulet rôti se veut un plat succulent. Il nous renvoie aux plaisirs de la chair.
Sur le plan symbolique, l'eau-de-vie symbolise le vice car bien que
transparante comme l'eau, une fois avalée, elle est brûlante comme le feu.
Pieter Bruegel l'Ancien, Le pays de Cocagne (détail), 1567, Munich, Pinakothek.
Les tartes :
Les différents gâteaux (tartes et tourtes) disposés sur le toit de la cabane témoignent de la Profusion des tentations alimentaires.
L'oeuf :
De la coquille de l'oeuf, sortent les pattes d'un poussin. C'est l'illustration de la gloutonnerie des trois personnages, repus et vautrés. Leur gloutonnerie est symbolisée par la présence du couteau oublié dans la coquille, ils sont prêts à manger même cet oeuf pourtant trop vieux.
L'oie vivante :
C'est la représentation symbolique du pêcheur obstiné. Sortant du plat, elle devient l'emblème du pêché de gourmandise répété sans repentir.
Le porc :
C'est le symbole du pêché. Ici, c'est la fonction alimentaire de l'animal qui fgure. Tout étant comestible, il devient alors L'emblème de la gourmandise.
Dans Le pays de Cocagne, Pieter Bruegel l'Ancien illustre le pêché de
gourmandise au travers d'une consommation excessive de différents aliments,
gâteaux, tourtes, viande de porc ou d'oie … Cette gloutonnerie semble poussée à
l'extrême puisque rien ne paraît rassasier l'appétit des personnages.
Nourriture et raffinement
Fransisco de Zurbaran, Plateau avec des citrons, 1633, Pasadena, Norton Simon
Museum.
1) Les citrons : Le citronnier est le symbole de la fertilité et de la fécondité en raison
de l'abondance de ses fruits.
2) La nature morte aux oranges : Ces oranges dans une corbeilles nous renvoie à
l'idée de l'union conjugale.
3) Le chocolat : C'est une boisson particulièrement appréciée des dames en raison de
sa douceur. Associé à la rose, symbole de féminité, le chocolat peut ici faire
référence à une noble dame, commanditaire ou destinataire du plateau.
Petite histoire, en 1502, les hommes de Christophe Colomb s'emparent d'une
embarcation qui contient des graines sombres utilisées comme monnaies par les
indigènes de l'Amérique centrale : ce sont des fèves de cacao.
Le cacao est introduit en Espagne au XVIème siècle, mais il est importé plus
largement au XVIIème siècle lorsque l'on apprend à le préparer.
4) La tasse à hauts bords évasés laisse bien voir son contenu, le chocolat.
Résumé : Cet article , publié sur ac-Clermont, est un programme d'histoire de l'art pour enseigner, montre des représentations symboliques de tableaux et de nourriture .
Source : ac-clermont.fr
Adresse du document :http://www3.ac-clermont.fr/pedago/lettres histoire/pourenseignerlesnouveauxprogrammes/j2%20formations/repas%20et%20peinture.pdf
0. Généralité :
01 Sommaire
02 Introduction
03 Fiche présentant les grandes lignes du blog
04 Biographie des auteurs
05 Bibliographie
06 Annexes. Sigliers
07 Conclusion
1. Les déterminants religieux :
1.1 Les différentes religions et leurs rites associés
1.2 La symbolique des aliments dans les différentes religions
1.3 Représentation des aliments dans la publicité
2. Sociologie des mangeurs :
2.1 Qu'est ce qu'un mangeur ?confrontations culturelles
2.2 Respect de la religion de part de ce que nous mangeons
3. Des tableaux chargés de symboles :
3.1 L'influence des religieux sur notre alimentation
3.2 Des représentations de scène religieuse et de nourriture